Une démocratie qui au nom du progrès plonge ses citoyens dans les rouages de sa machinerie complexe pour en corriger les erreurs, les pannes, ou protéger voir améliorer encore ce qui marche, ne donnera jamais aux citoyens, si imminents soit-ils, la clé pour sa survie et une vraie espérance, si le sacré demeure un élément comme un autre, voir rangé aux oubliettes de l’histoire. C’est la défaite cultuelle et religieuse de nos sociétés qui rend la question du citoyen au XXI ème siècle, des plus urgentes et cruciale pour son avenir. Car à lui seul, le citoyen ne pourra rien. Empêtré, dans des problèmes de machinerie incontrôlable et débordé par la complexité de sa création qui le dépasse, le citoyen passera à côté de sa vraie nature universelle, à mi chemin entre le sacré la culture et la raison. Un défi immense pour ce citoyen-là, dont le projet, n’appartient peut-être plus à l’occident ?