Auparavant, prolégomène de justification : je suis
maintenant un vieux monsieur et je n’ai jamais été gaulliste bien que
reconnaissant à cet animal politique hors du commun pour les raisons que tout
le monde peut supposer…
Nous y voilà.
Si Charles de Gaulle n’avait pas décidé de sortir de l’OTAN,
s’il n’avait pas entrepris le chantier de la dissuasion nucléaire, aurions-nous
nous vendu, en 2016, ces submersibles ?
Si je m’en tiens au peu de ce que je sais du cahier des
charges, l’Australie appelait une offre d’engins à propulsion conventionnelle
(thermique classique/électricité) mais de gros gabarits.
Trois pays ont répondu.
Le Japon – parti favori – fut écarté pour ne pas envenimer
les relations australo-chinoises.
L’Allemagne. Elle manque d’expérience pour des bâtiments de
ce gabarit.
Et la France, qui depuis plus de cinquante sait fabriquer,
exploiter et entretenir des engins de cette classe, mais à propulsion
nucléaire.
Finalement, aurait-il été visionnaire le Charlie de l’époque ?
Si vous pensez que j’énonce des stupidités, ne vous privez
pas de me remonter les bretelles, j’acquiesce sans réserve aux réflexions
pertinentes qui m’instruisent.