Ce qu’oublient de mentionner les commentaires sur le Vénézuéla c’est que le pays a été géré en dépit du bon sens. Prenez par exemple la manne pétrolière. Le brut vénézuélien est difficile et coûteux à raffiner. Le litre d’essence à la pompe coûte dans les vingt cents à produire. Combien était-il vendu ? UN cent !
Prenez maintenant la monnaie elle-même, le bolivar. Un bolivar vaut maintenant UN MILLIEME de dollar. Quelle est la plus grosse coupure en circulation ? Le billet de cent bolivars, qui vaut... dix cents !
Comme s’en vantait Gideon Gono, grand patron de la banque centrale du Zimbabwe : tout ça ne me concerne pas, je peux imprimer des dollars plus vite qu’ils se dévaluent ! Sauf que bientôt il n’a plus eu de quoi payer le papier sur lequel les imprimer. Ce qui est en train d’arriver au bolivar.