@ à l’auteur
Un assez long séjour dans une Algérie alors française me conduit aux rapides observations suivantes :
L’Etat algérien a hérité de la colonisation française des conceptions et une organisation très centralisatrices.
A cela s’ajoutent les effets séculaires de la conquête arabe et de l’islamisation concomitante.
Malgré l’active participation de ses habitants à la lutte de libération, la Kabylie est devenue en quelque sorte un îlot culturel berbère dans une nation algérienne encore composite régentée par un Etat qui nie sa spécificité.
Le problème semble se poser différemment pour les Aurès et au Sahara ( partagé avec le Mali)
Quant au Maroc, leur nombre fait qu’ils sont apparemment en mesure de mieux s’imposer.
Mais mon approche de la problématique amazighe ne peut être, j’en conviens, que lacunaire et parcellaire.
« u zinu »