@L’Enfoirée
Or, ces cellules cancéreuses continuent à croître malgré
les signaux de demande d’autodestruction à la recherche de l’immortalité
par prolifération qui entraîne l’ensemble du corps dans la mort.
Ça a été notamment l’objet d’une discussion très intéressante avec le chirurgien qui a opéré ma tumeur et qui avait rivalisé de morgue condescendante et péremptoire sur la capacité de sa corporation à circonscrire le cancer dans toutes les problématiques qu’il engendre, et en particulier son origine précise.
Poussé dans ses retranchements, et comme c’est assurément pas un idiot, on a pu discuter utilement sur le fait que le cancer puisse être une pathologie totalement métaphysique vu l’impossibilité pour les praticiens et chercheurs de tous bords de déterminer l’origine du mal sur le plan pathologique et purement mécanique.
Vu que les cas de cancer sont toujours plus nombreux chaque année et que les capacités à le vaincre n’ont pas évolué d’un iota sur le fond (je ne dis en rien qu’il n’y a pas de progrès pour certains cas et pratiques allopathiques, mais on en reste plus que jamais au cas par cas), le questionnement sera de plus en plus vivace, rien n’est plus certain.
Le cancer est peut être bien le combat, la prétention que l’humanité matérialiste, mécaniciste et scientifique ne peut atteindre ni résoudre, et le marqueur essentiel en terme de paradigme rationnel ultime.
Et assurément par exemple tant que les démiurges transhumanistes crèveront ou verront quiconque crever du crabe, leurs aspirations seront roupie de sansonnet.