Tiens ? Pas plus que sa « médecine quantique », Dugué n’a défini ses « recherches ontologiques »...
Personne ne pourrait définir ce qui n’existera jamais, du reste, mais lui prétend comprendre ce qu’il vaticine erratiquement.
Dans l’analyse de contenu des errances vaticinantes du gué, on peut remarquer que chez lui, tout repose sur les adjectifs.
« moderne », dans « science moderne »,
« classique, quantique » à toutes les sauces dans tous les plats,
« génétique, génique » à condition que ce soit un échec,
« progressif » pour son rock scientifique,
« systémiques, métaphysiques »,
« spécialisé, réductionniste » = Pouah !
etc.
Navigateur à plume, Jacques Perret redoutait de décrire une tempête, et s’il s’y risquait, l’arrivée au port n’était pas belle à voir, le dernier lambeau d’hyperbole gréé sur un tronçon de métaphore, et six pieds d’adjectifs dans la cale.
D’autres imposteurs professionnels utilisent une variante dans leur
technique d’hypnose, celle des compléments de nom. Accoler deux noms qui
n’ont rien à voir, et dont l’assemblage est « nouveau », c’est à
dire incongru, cela vous occupe le cortex à tenter de déchiffrer le
rébus, vous le sature, et vous abandonnez sous l’avalanche de nouvelles
énigmes insolubles, avant d’avoir perçu que ça n’a aucun sens, que c’est
idiot, juste confectionné pour saturer et épuiser votre entendement.
Ainsi Laurent Nottale avec son « invariance d’échelle », Joël Sternheimer avec ses « ondes d’échelle » et ses « protéodies », György Egely et Jean-Claude Pinoteau avec leurs « ondes de forme, énergie bio, biophotons »...
Tous ces imposteurs prennent soin de ne jamais définir l’assemblage
de mots bizarre qui fait leur fortune. Ils ont juste un usage, à la
discrétion de l’hypnotiseur, et qui marche plutôt bien sur les gogos.