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En réponse à :


pemile pemile 23 août 2016 11:53

@Bernard Dugué

Vous avez tronquer la citation de Popper

L’homme de science engagé dans une recherche, dans le domaine de la physique, par exemple, peut attaquer son problème immédiatement. Il peut aller tout de suite au cœur du sujet, c’est-à-dire au centre d’une structure organisée. C’est qu’il existe déjà un corps structuré de doctrines scientifiques et avec lui un état du problème généralement accepté. Il peut donc laisser à d’autres le soin d’ajuster sa contribution à l’édifice en construction de la connaissance scientifique.

Le philosophe se trouve dans une situation différente ; il n’est pas confronté à une structure organisée mais plutôt à une sorte d’amoncellement de ruines (qui recouvrent peut-être un trésor enseveli). Il ne peut invoquer un état du problème généralement accepté car le seul fait généralement accepté est qu’il n’y a rien de tel. Savoir si la philosophie parviendra un jour à poser des problèmes authentiques à propos des choses et, en conséquence, espèrent que ces problèmes seront discutés et qu’on en aura fini de ces monologues déprimants qui passent à présent pour des discussions philosophiques. Et, s’ils se trouvent par chance incapables d’accepter l’une quelconque des croyances établies, il leur reste à tout reprendre au commencement.


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