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Alren Alren 29 août 2016 12:14

Si la matière de l’univers est de la pensée

Comment peut-on écrire une chose pareille et prétendre faire de la science ?

La pensée est un processus qui aboutit à un résultat  : celui de modifier la conscience qui la produit. (J’emprunte ici au Jean-Paul Sartre de l’Être et le Néant.)

Elle par définition en perpétuelle évolution. (Ce qui par parenthèse exclut l’existence d’une conscience éternelle puisqu’alors il faudrait attendre indéfiniment un événement sur un axe du temps qui n’a pas de début). Or la matière dont nous sommes constitués ne connaît pas un tel processus puisqu’elle n’en est pas changée.

Cette incise est regrettable car le reste de l’article est rationnel.

Car il est vrai que l’interprétation relativiste de la gravité par déformation de l’espace causée par la matière sans que soit défini le lien entre matière et géométrie de l’espace relève plus de la croyance mystique que de la science. Et que sa seule raison d’être est de s’accorder avec des équations dont la justesse est vérifiée par l’expérience.

Cependant ces calculs aboutissent aussi à prédire que la matière contenue dans le « trou noir » (expression malheureuse car il n’y a pas de « trou » dans le vide) se concentre en un point, sans dimensions comme tout point, ce qui est absurde.

Il en est de même pour la vitesse de la lumière puisque la relativité générale n’établit aucun lien entre elle et la matière ou la géométrie courbe de l’espace.

Einstein ignorait que le vide newtonien n’existe pas et que le meilleur vide contient de l’énergie. C’est à mon avis dans cette voie qu’il faut creuser pour expliquer à la fois ce qu’est un trou noir et pourquoi il y a une vitesse limite de la lumière.

Selon moi, les ondes gravitationnelles récemment mises en évidence ralentissent la vitesse de la lumière de zones qu’elle traversent.

Selon la relativité générale la contraction de l’espace qu’elles induisent font qu’au contraire la lumière à vitesse constante met moins de temps pour traverser les zones contractée par le passage des ondes gravitationnelles.

Le jour où on pourra mesurer la vitesse de la lumière lors du passage d’ondes gravitationnelles, on pourra trancher entre les deux hypothèses concurrentes.


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