Mais qui a donc
demandé que Zemmour soit censuré ?
A ma connaissance,
personne.
Au contraire, l’on donne un retentissement extravagant au
moindre de ses dérapages même dans un organe de presse à
l’audience confidentielle qui peut espérer ainsi participer
par ricochet à la récolte des retombées sonnantes et trébuchantes escomptées par le polémiste de son dernier ouvrage qui comme le dernier Sarkozy risque d’être fort acheté mais peu lu.
Il y a bien une loi
Gayssot qui sanctionne la liberté d’opinion mais jamais quand
cette dernière s’exerce dans le sens du sillon tracé par
Zemmour.
Bon, il y a bien quelque parentèle des victimes des
attentats de novembre qui n’apprécie pas les digressions
zemmouriennes sur l’esprit de sacrifice des terroristes islamistes
et il y a bien ce fâcheux précédent de J.M. Rouillan condamné
pour avoir dit la même chose ( avec les mêmes restrictions mentales
) par une Justice un peu trop empressée qui va se retrouver
aujourd’hui dans l’inconfortable cas d’arbitrer la relaxe
presque certaine de Zemmour.
Et de démontrer la
justesse de la fable sur les jugements de cour qui rendent blancs ou
noirs selon la notoriété de celui qui en fait l’objet.