@charlie
J’ai déjà cité Camus ces derniers jours, à propos de cette phrase qui me parait très pertinente :
« Mal nommer les choses, c’est ajouter à la misère du monde... »
Il nous faut à tout prix déshabiller les discours des mythomanes et des manipulateurs, car le pouvoir des mots reste entier. Catalysés par la puissance hypnotique des images, ils contribuent à exercer cette force magnétique qui oriente la boussole de certains vers ceux à qu’ils accorderont un crédit, à qui ils remettront leur vie. Ils se substituent à la fois au père, et à une société défaillante, en promettant ce qui semble absent : Un sens, une organisation où chacun à une place, une mission, un emploi du temps, une finalité...Le propre des organisations sectaires.
Le malheur du monde depuis une dizaine d’années, est la propagation de l’info à caractère provocatrice, injurieuse, démente, pour faire le buzz comme on dit. Au niveau politique le populisme est ainsi de mise, dans cette recherche du « toujours plus bas », en espérant l’effet de trampoline.
Zemmour fait plein de contresens, mais cela n’a pas grande importance pour lui, ni pour ceux qui l’écoutent. Il fait le pari qu’on entend plus la musique que les paroles, et que ses« zélotes »n’auront pas la pertinence que vous avez.