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Luc DUSSART Luc DUSSART 7 mars 2007 14:53

@ Sandro

Non je ne suis pas médecin, et donc ne peux donner un avis sans risquer de me faire attaquer pour pratique illégale de la médecine. C’est bien évidemment ton médecin traitant qui t’a fait l’ordonnance, qui te connait (enfin mieux que moi !), qui peut seul juger de la pertinence de ce traitement et de son suivi dans le temps. Il y a des effets secondaires et comme cette molécule est nouvelle, il est normal d’être prudent. Tout est une histoire de rapport risque/bénéfice au cas par cas.

Ceci dit je fais partie de ceux qui ont bien étudié tout ce qui a été publié sur ce produit (y compris aux USA). Le blog

http://unairneuf.blogs.psychologies.com/billets/champix/index.html

présente mon point de vue actuel. Je suis aussi très attentif aux comptes-rendus des premiers expérimentateurs sur le web, par ex. www.guim.fr

Ce n’est pas représentatif, mais donne des idées. De toute manière il faudra attendre au moins un an pour savoir si cela a vraiment permis de s’affranchir de la dépendance. On en est loin.

Ce qu’il convient de savoir, c’est que ce traitement a été testé avec un suivi vraiment lourd. Il est vendu avec ce suivi par Pfizer aux USA, et en France il revient à ton médecin de consacrer l’équivalent de 26 consultations en secteur 1 pour arriver à la même intensité de suivi. Ce n’est pas un produit miracle, car cela ne peut exister. On ne guérit pas d’une dépendance comme d’une maladie.

La Haute Autorité de Santé et la revue Prescrire insistent que la nécessité d’un accompagnement psychocognitif pour assister le fumeur dans la durée (un an). C’est de la qualité de ce suivi que ta réussite dépend le plus.

Il doit exister des psychologues ou tabacologues compétents et disponibles dans ta région. Ton médecin en connait peut-être, s’il n’a été lui-même formé en tabacologie. Je pourrais éventuellement te donner quelques pistes par courriel privé. Pour ce qui me concerne je n’interviens qu’en entreprise auprès de groupes de 15 à 20 fumeurs, sans palliatifs pour soulager le manque, histoire de bien apprendre une bonne fois pour toutes à faire face aux envies, qui ne te quitteront jamais tout à fait avant ton dernier souffle... Cela s’apprend et s’enseigne, et la chimie n’y aide en rien (à moins d’être ’malade’ bien sûr). Mais cela ne marche pas à tout coup évidemment et chaque approche a ses limites.


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