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velosolex velosolex 29 décembre 2016 20:02

@Sergio57

Comment se fait il que vous ayez raison. J’ai bien sûr entendu ce ronronnement si singulier de la chaîne sur le pignon, décliné de façon si musical par ce maître presque anonyme, travaillant, ou pédalant pour les autres, que je monte sur le porte bagage de Rosemar. Mais personne ne monte plus sur les porte- bagages. Presque plus personne devrais je dire...
 J’ai tout de même vu deux gamines sur le même vélo dans une descente riant aux éclats dernièrement, oh scandale sans même un casque, mais avec les cheveux flottant délicieusement au vent que ce spectacle m’a mis en fête pour la journée.
Bien sûr un grand poéte est mort...Cette chanson est devenu une légende : Simplicité, art, dépouillement, émotion, nostalgie, amours adolescents... Rosemar le démonte en mettant de coté les roulements, les billes, les patins, la potence, nous montrant bien là comment toutes ces notes travaillent ensemble. A mettre dans le haut du panier, de la même qualité indiscutable que d’autre chansons : « Le sud », de Nino Ferrer, par exemple. « la maison près de la fontaine » du même auteur...« La bohème » d’Aznavour.. Certains textes bien sûr de Brassens, comme « Becassine », ou « les copains d’abord »....
Ces chansons ont en commun qu’elles nous parlent de choses simples, mais profondes, ayant traits aux sentiments authentiques, des choses qui font écho chez chacun de nous pourvu qu’il ai eu un amour, quelques désillusions, des espérances inaboutis, quelques boutons d’acné. L’absolu est pourtant si proche, à portée de main, de pédale, de galop, par dessus la barrière...C’est pourtant souvent le pays qu’on atteint jamais, ou presque...« Le pays qu’on atteint jamais », un très beau roman d’André d’Hotel, un romancier oublié. 
Tant qu’il y aura des amoureux, des lettres d’amour, des vélos, des poètes et des facteurs, nous trouveront raison d’espérer et de nous réjouir....Même si pour le moment la côte est dure. Mais il faut apprendre à aimer l’effort, et même la souffrance, pour transformer les vallées de larmes, en cette douce prairie où coule la myrhe, l’encens, et l’huile pour lubrifier la chaîne. 
Et apprendre à réparer le vélo de Paulette....Car les femmes aiment les poètes, mais encore plus les bricoleurs. Deux pelletées de coeur pour une de raison. L’art des juste mélanges 



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