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JMBerniolles 19 février 2017 10:12
@rosemar

Ce n’est pas au gouvernement de communiquer sur se sujet qui concerne les japonais.

L’IRSN notamment par la voix de quelqu’un que je connais un peu, Charles, a régulièrement données des informations, et également sur son site (notamment une carte des doses maximum intégrées dans les régions touchées, largement inférieures à 50 millisieverts).

L’IRSN a aussi réalisé des mesures sur l’Iode radioactif qui a donné lieu à une lettre ridicule de Roland Desborde le responsable de la CRIIRAD a l’époque, adressée à l’IRSN.
La concentration en Iode radioactif était tellement basse, voir inexistante que les mesures devaient s’étendre sur de longues périodes temporelles. Ce que n’avait pas compris cet illustre technicien.

Les japonais ont mis en place assez tôt après un flottement initial du aux hommes politiques (là bas comme ici il y a beaucoup d’incompétents) un suivi médical concernant 2 millions de personnes environ. Par exemple d’incompétence, pendant les accidents des techniciens ont envoyé des données sur la dispersion des aérosols radioactifs en fonction de la météo, - qui a beaucoup joué-, aux Préfectures touchée, notamment celle de Fukushima. Ces données étaient sur les ordinateurs des services des Préfectures mais n’ont été prises en compte à aucun moment.

Ce suivi est assuré par des hôpitaux sous la responsabilité des Professeurs de médecine.
Parmi les cas de cancers de la thyroïde repéré sur des jeunes, quelques uns sont à attribuer aux irradiations par l’Iode radioactif dont une part a été émise sous forme gazeuse. 

Contrairement à ce que vous pensez la période des cinq première années est cruciale pour évaluer l’impact sanitaire.

Il est clair que les personnes les plus concernés par des problèmes de santé (avec les jeunes) sont les techniciens de la Tepco qui sont intervenus dans les premières semaines et mois. 
* 2 techniciens ont intégré une dose biologique un peu supérieure à 600 millisieverts
* 6 sont au-dessus des 200 millisieverts
* Au total il y a de l’ordre de 100 techniciens qui sont au-dessus des 100 millisieverts soit la limite des faibles doses.

Ils ont tous passé ce cap des 5 premières années. Mais restent malheureusement sous la menace de problèmes (Leucémie plus probablement puisqu’il s’agit d’irradiations externes) différés.

Mise à part l’incertitude sur l’inhalation d’Iode radioactif à l’état gazeux par des jeunes, les doses intégrées par la population se situe très largement dans le domaine des petites doses.
Et particulièrement elles sont toutes très largement inférieures aux 50 millisieverts qui constitue un seuil pour l’effet des rayonnements ionisants.
Donc très rapidement des organismes comme l’US-DOE (sûreté américaine) et le prestigieux MIT, suivis ensuite par l’OMS ont déclaré que l’impact sanitaire sur les populations serait faible.

Par contre il serait de la responsabilité du gouvernement de dire aux français que nous n’avons pas le même type de réacteur nucléaires que ceux de Fukushima Daiichi et qu’ils bénéficient d’une sûreté supérieure. Mais depuis des dizaines d’années nous avons des gouvernements peuplés d’anti nucléaires. Et il y a une certaine corrélation avec le fait que ces gouvernements nous mènent à la faillite.








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