Plutôt que de comparer la quantité d’émoi suscité par l’incendie des édifices religieux selon leur affectation à tel ou tel culte, ne serait-il pas pertinent d’envisager le problème selon des pourcentages :
Quel est le pourcentage de mosquées sunnites et chiites qui brûlent par rapport à la totalité de ces catégories de mosquées implantées sur le territoire français ? De même pour les synagogues ashkénazes et sépharades, les lieux de culte catholiques conciliaires et semi-conciliaires, orthodoxes, réformés, évangéliques, témoins de Jéhovah, épiscopaliens, anglicans, baptistes, coptes, melkites, maronites, jacobites du Malabar, araméens, nestoriens, anciens calendaristes, druzes, Moon, alaouites, bouddhistes etc, etc.
En fait ce pourcentage reste très réduit et de toutes façons, le clergé de l’église catholique post-conciliaire préfère en général voir détruire une église plutôt que de la laisser attribuer à ses frères ennemis de la fraternité saint-Pie X.