@hugo BOTOPO
« ... dans le cas où vous admettez par CROYANCE les faits et paroles rapportés »
Oui, j’ai choisi d’y croire, et j’y crois très sincèrement ! Comme j’ai par ailleurs choisi de croire à Saint-Nicolas, au Père Noël, au Petit Poucet et au Croque-Mitaine, aux Fées et au Loup Garou, aux Vampires et aux Anges, aux Licornes et aux Griffons, ...
Là où vous ne discernez guère que balivernes et billevesées relevant de mon insondable crédulité, je me délecte avec
révérence et respect de la sagesse et du message de nos ancêtres tels que transmis par la tradition au travers des innombrables mythes, contes, légendes, rituels, œuvres d’art et symboles qu’elle nous lègue et transmet. Et c’est avec un plaisir infini que je cultive ainsi les jardins de mon imaginaire pour régulièrement les enrichir de nouvelles variétés du merveilleux.
A moins d’en châtrer le réel, le discours mythique est à ce niveau extrêmement efficace et structurant, pourvu seulement d’y ajouter sincèrement foi (sinon, exactement comme pour les placebos, « çà » ne marche pas !)
C’est de fait après sa Résurrection que le Christ institue l’Église, mais les épisodes évoqués surviennent entre la dernière Cène (qui institue le mystère de la transsubstantiation commémorée par le rituel de la Communion) et sa Crucifixion. Sur le plan symbolique, ils peuvent être valablement interprétés comme préfigurations du destin de l’Église qu’il institue.
Que la réalité historique corrobore ou non la réalité mythique ou symbolique est à mes yeux très secondaire : la triste bande au professeur Nimbus peut bien s’y efforcer, jamais elle n’éteindra la capacité de mon âme d’enfant à s’émerveiller !
Peut-être est-ce là ce qui nous différencie ???