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wald 11 juin 2017 16:04

@Robert Lavigue

Mon cher, votre texte de Mascolo est brillant, mais il ne peut être utilisé pour la définition qui vous intéresse.

La définition sur le web, là où l’on parle politique et en Occident, et c’est pareil sur les forums anglais et américains, est la suivante. La gauche est un terme extrêmement péjoratif et qui a caractère d’insulte pour commencer. Elle peut être définie par la la plus petite marque de réticence, ne parlons même d’opposition conceptualisée, à un champ politique qui va grosso-modo de François Fillon à Aube Dorée (droite dure, avec des différences de degré et de nature très importantes). Quiconque s’y oppose est criminalisé, déshumanisé, traité de bolchevique, de gauchiste, de parasite social votant pour de basses raisons de subsistance au crochet des autres (accusation faite par ex par des white trash vis à vis par ex des employés bac+5 à bac+8 en informatique de Google, juste histoire de rappeler au détour d’un exemple où se situe réellement le réel tant invoqué ad nauseam par l’x-droite). Donc en France Bayrou est un gaucho, idem pour NKM (ils sont définis comme tels dans la réacosphère). 

Quiconque s’oppose aux populistes n’est pas traité comme un citoyen ordinaire qui aurait des opinions différentes mais comme un traître qui ne mérite pas d’être écouté ni de jouir de l’intégralité de ses droits civiques. La criminalisation des rivaux politiques est une pratique courante chez les populistes et les autocrates. L’un des slogans les plus populaires à l’apogée de la campagne de Donald Trump était « lock her up », jetez-la en taule, une référence à la menace d’incarcérer Hillary Clinton. 
http://www.slate.fr/story/144032/populisme-pour-les-nuls

Votre texte de Mascolo est certes brillant, mais il est, sauf votre respect, totalement hors sujet dans la mesure où pour aussi dire aucun activiste pro-Trump, pro-Sarko, Le Pen, Fillon, où conservateur se disant apolitique (un ranta ou lapa en sont des exemples) ne définirait ainsi la gauche. Leur définition de « la gauche » est celle ci (gauche=parasitisme social) et il me parait clair que ces deux définitions (celle de Romney ou de Slate sont la même) sont totalement incompatibles et s’excluent de manière absolue.

Idem pour toutes les définitions de la gauche qui l’associent à Pétain et Hitler. Dans cet ordre d’idée, il est donc bon, pour essayer de comprendre la logique de la pensée et de l’action de tel ou tel maire social démocrate de Francfort de tant à tant, d’un Gérard Collomb à Lyon, des innombrables gouverneurs, maires, premiers ministres, présidents de pays ou autres, aux USA, Canada, Europe du Nord, Angleterre, Allemagne, NZ/Australie et ce sur les 100 dernières années, de se référer à Mein Kampf. Et ne me dites pas que j’exagère, j’ai lu des milliers de commentaires sur le net qui relèvent de ce courant de pensée. Je ne vais donc pas prendre de gants et continuer ce petit jeu avec Mascolo et autres. Ma réponse tient en deux points :
 1. Je ne considère pas comme ayant le moindre intérêt intellectuel d’étudier les dizaines de millions de personnes ayant voté pour des Hollande, Obama, Clinton ou autres sous le prisme du nazisme ou du pétainisme.
2. Ces idées relèvent de la psychiatrie, dans le sens où leur principal intérêt est de très loin l’état psychiatrique de ceux qui les énoncent, les approuvent et les (re)conceptualisent.

Etre traité de parasite et de nazi pour avoir par exemple pensé qu’un Sarkozy était un incapable qu’il fallait remplacer ou que Fillon était un nul doublé d’un escroc me parait hallucinant, et je ne l’accepterai pas. A un moment, essayez de vous rendre compte à quel point de telles idées sont grotesques, s’il vous reste un minimum de lucidité.

 vous en êtes un professionnel (pour en avoir vécu)

Faux. J’en vis en partie encore. En effet, dans ma profession de développeur, ça m’est assez utile dans certaines situations (genre la capacité à comprendre l’architecture des databases, c’est si pratique quand on est un non verbal et qu’on ne passe pas par les mots) au boulot. Faux également parce que les frontières avantages/inconvénients sont plus souples que ça. Faux aussi sociologiquement, vos figures de handicapés faisant de leurs problèmes un fonds de commerce sont fausse sociologiquement et, je voulais en terminer par là, moralement répugnantes, je ne parle pas pour moi mais pour d’autres qui ne s’en sont pas sortis. Il n’y a pas de questions « en vivre » ou pas, il y a des gens qui font des demandes avec des dossiers médicaux, pour des problèmes qui les posent trop d’obstacles pour trouver du travail, voire même travailler tout cours. C’est un droit au sens juridique. 

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