@Fifi Brind_acier

Ce coup d’Etat médiatique a été précédé par le coup d’Etat du 13 novembre 2015. Ce soir là, le pouvoir a cessé d’être civil dans ce pays.

Le décret proclamant l’Etat d’Urgence est dans les mains de Hollande à 22H30 le 13/11 (avant le Bataclan), proposé par Valls qui avait rédigé le document 6 mois avant (témoignage de sa part), et les réseaux de l’ombre qui s’en débarrasseront après pour mettre Macron sur orbite.

Lundi 16 : annulation de la manif géante contre Tourraine qui aurait mis fin à sa réforme et discours de Flamby devant le Congrès à Versailles.

Mardi 17 : agitations à l’Assemblée, incertitudes sur le vote du Congrès.

Mardi soir : fin de l’incertitude, rappel à l’ordre en loges

Mercredi 18 : questions au gvt, unanimité ou presque. Edouard Philippe OK pour la prolongation dans les questions au gvt.

Coup d’Etat symboliquement entériné un 18 brumaire, préalable à la future présidence « jupiterienne ».

Jeudi 19 : prolongation de 3 mois votée par 551 pour, 6 contre, 1 abstention.

Cette séquence a permis de sauver Hollande et Valls en grande détresse à l’époque, mais surtout de préserver la crédibilité de l’Etat et de préparer Macron.

Il y en allait de la survie du système. Les réseaux de l’ombre ont sauvé le gros cul de Flamby, mais le deal a changé : tu sors !

La Constitution du 4 octobre 1958 confère des pouvoirs discrétionnaires hallucinants au PR. Le mode de scrutin aux législatives est un scandale.

Il est bien difficile aujourd’hui, dans ce contexte de dire QUI détient le pouvoir dans ce pays.

Macron ?

Vraiment ?

Je comprends votre combat à l’UPR, mais je m’étonne de la « naïveté » d’Asselineau.

Comment peut-il faire semblant de ne pas comprendre qu’activer l’article 50 en France uniquement provoquerait la faillite immédiate de toute la zone Euro mikado ?

Nous ne pourrons sortir de l’euro qu’après sa faillite ou suite à une décision concertée de tous les pays.

A moins que les Allemands ne sifflent la fin de la récré à la surprise de tous les cocus.

Asselineau a raison, ça va mal finir.

Mais à l’heure actuelle, personne ne peut sortir seul de l’Euro sans provoquer une catastrophe continentale.

ça finira comme l’Union Latine, en 1928, déjà à l’époque, les grecs avaient été les premiers à foutre le bordel. Le Franc Fort, Poincaré, la crise de 29.