Bonjour,
Il aurait été davantage pertinent de poster cet article apres la sortie du film dans les salles, il y aurait pu avoir sujet a discussion. Il est donc difficile de commenter votre commentaire de ce film.
Neanmoins votre conclusion me semble etre drapée d’un certain flou artistique :
« le travail, garantie de l’autosuffisance face aux besoins. Il s’agit là d’une régression. tout comme certains économistes prônent la décroissance »
Il faut expliquer a quoi se réfere la régression dont vous parlez (en richesses produites ? cela va de soi ; en bien-etre ? rien est moins sur) ? Vivre et « travailler » en harmonie avec soi-meme, les autres et la nature serait une regression ? Vivre dans un confort d’apparat mais sujet a une angoisse face au non-sens et a la vitesse excessive de son travail et de sa vie serait un progres ? Fabriquer des armes qui seront vendu a un dictateur qui augmentera ainsi son pouvoir coercitif sur une nation, une ethnie ou sur un peuple qu’il dépouille des fruits de son travail, serait un progres ?
L’homme est capable d’anticiper et de se raisonner, le mieux serait qu’il en use pour éviter de finir comme les bactéries qu’on laisse proliférer en milieu confiné (http://en.wikipedia.org/wiki/Bacterial_growth)
Une décroissance (commencons par une déceleration) économique anticipée accompagnée d’un changement des mentalités semble etre alors la seul solution.
« Mais l’autonomie revendiquée ne saurait se confondre avec l’authentique liberté. »Volem rien foutre al pais« , c’est encore vouloir ne pas vouloir... »
En effet, vouloir ne pas vouloir est encore une aliénation mais une premiere étape incontounable vers l’apprentissage du non-vouloir.
« Encore un non-effort et vous y arriverez » disait Bouddha...
Bien a vous, :)
Yoda