Il n’est pas question ici de complaisance ou de publi-reportage. Nicolas Gaume et Kalisto ont un parcours commun qui mérite d’être connu de tous. Je rappelle que son livre est sorti fin octobre 2006, soit plus de quatre mois avant la sortie de cet article. L’homme n’a fait que des passages rapides sur certaines ondes et canards. Le souci, une majeure partie des intervieweurs ne connait que très peu le monde du jeu vidéo, résultat on tourne essentiellement autour de la faillite boursière et non de l’entreprise humaine qu’était Kalisto.
J’en profite également pour notifier que dans le courant de la faillite, Nicolas Gaume a non seulement perdu son entreprise mais également sept personnes de son entourage, dont son père. Il n’est pas question ici de s’apitoyer sur un destin, bien loin de là, mais à la lecture de son livre et en rencontrant le personnage on ne peut que être saisi par son histoire.
Je rappelle que Nicolas Gaume et sa famille sont encore régulièrement la cible d’huissiers et que ses dettes sont, pour un particulier, assez considérables.