@ Demian West
Il est vraiment bizarre que vous me posiez une telle question qui n’entre pas dans le cadre de ce débat. Je n’ai jamais douté un seul instant de la réalité des chambres à gaz, des crématoires et de la Shoah.
Et j’ajouterais que, même du temps de l’occupation où une bonne partie des Français se bouchaient les yeux, j’étais parfaitement informé, bien qu’enfant, des risques que courraient mon père et ses amis officiers.
que le mari de la marraine de ma soeur - cela pour vous dire les liens qui existaient entre nous - a été déporté pour avoir dit « merde » à l’occupant et que cet officier - général Ballo - dont je vénère la mémoire et qui a représenté pour moi un idéal est revenu des camps à l’état de squelette tout de suite après la victoire.
Que mon épouse, enfant elle aussi, portait dans les champs les repas de midi aux réfractaires et résistants.
Tout cela pour dire que je n’ai pas de leçon de patriotisme à recevoir de vous.