@ Plus robeert que Redford
Vous avez pointé sur le risque principal encouru par le discours amoureux.
M. Sarkosy a effectivement « le désir d’être désiré » mais il ne peut pourtant pas dire n’importe quoi pour l’obtenir, parcequ’il sait qu’il y perd de sa crédibilité. (les femmes aiment que les hommes les fassent rêver mais se détourne si elles sentent que leur interlocuteur n’est disons pas stable). Ses phrases doivent se promener sur l’étroite ligne partageant la description de la réalité et le désir de nous entrainer au-delà. Il ne nous « trompe » pas mais il construit avec ses mots l’image d’un monde auquel il voudrait et nous demande de croire, (pour ensuite que nous le construisions en vrai bien que ce but final ne soit pas à mes yeux le véritable but : M. Sarkosy aime avant tout son interlocuteur, peu importe ce qu’il fait.).
Cela me semble être EXACTEMENT le discours amoureux. C’est passionnant.