Bis repetita : attention à ne pas mélanger deux choses. D’une part le mythe du vote parfaitement sincère, d’autre part la nécessité des contrôles citoyens. Un vote papier n’est pas idéalement parfait, la preuve dans les dossiers qui ont défrayé la chronique politique et judiciaire ces dernières années, mais précisément ces fraudes ont pu être identifiées à défaut d’avoir été sanctionnées comme elles auraient dû l’être. Pourquoi ? Parce que le contrôle citoyen et judiciaire a pu être mis en oeuvre.
Dans le cas des machines, ce contrôle est rigoureusement impossible, et le citoyen et la loi sont sommés d’abdiquer. Dans un cas, des fraudes papier identifiables et sanctionnables, dans l’autre cas, un apriori technologique. Et encore, même pas : ce qu’on nous demande, c’est de faire confiance à ceux qui nous gouvernent. On mélange la foi et la loi.