Je ne pense pas que Sarkozy ait téléphoné au Parisien (quoiqu’en dise le journal, mais au fait avez vous suivi l’affaire ? allez voir sur leur site !) pour leur dire « s’il vous plait ne le publiez pas, c’est interdit », car Sarkozy savait que Le Parisien le savait.
Je ne pense pas non plus qu’il leur a téléphoné pour dire « On va leur rendre la monnaie de la pièce de la victimisation du débat Sego-Bayrou refusé par tous les medias sauf BFM sous ma pression, sous prétexte de CSA. Vous allez faire semblant que je suis censuré par la CNCE ».
Non , il leur a dit (texto, lisez !) : « Je vous donne rendez-vous le vendredi 4 pour l’interview ».
Là, la conscience déontologique et simplement juridique du directeur de publication aurait normalement dû répondre « Mais... Monsieur le ministre... vous savez bien que cela veut dire que l’interview sort samedi, alors que le vote a commencé ! et c’est totalement illégal ! Nous interviewons Mme Royal le jeudi 10 heures , nous pouvons vous interviewer le même jour et les deux itw sortent face à face vendredi ».
Non, le journal dit « Un calendrier très serré mais naturel. Tout le monde est d’accord ».
Naturellement. Naturel ment.
Avant que D. de Montvallon soit viré, ça ne se serait pas passé comme ça...