Et ceux qui étaient là aussi, mais qui n’ont rien eu qu’un amas de sentiments de panique, d’incompréhension et d’impuissance qui malaxent le cerveau et la lucidité et plonge le rescapé en spectateur qui ne sait plus où est sa place, qui erre quelque part entre présence de soutien un peu dérisoire et impression d’incongruité d’être là, à côté, debout. Et on entend le rire, et on admire le courage, et on se force à rire aussi puisque l’on sait que la force est du côté de celle/celui qui est couché et qui lutte. Oui c’est une leçon de vie indélébile également pour ceux qui étaient là...