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Nicolas P. Nicolas P. 30 mai 2007 00:05

Il s’agit bien plus de libérer le salarié pour le plaisir de le libérer : vous considérez que la dépendance à l’entreprise et la subordination à l’employeur est la seule manière d’entrevoir la sécurité que recherche l’individu. Ceci correspond au schéma de l’époque industrielle, schéma d’ailleurs mis en place à l’initiative des employeurs.

Il me semble qu’il n’est plus adapté à nos modes de pensées et de fonctionnement actuels. Les promesses d’emploi à vie ont fait long feu ; les salariés plus qualifiées recherchent plus d’autonomie et souhaitent parler d’égal à égal avec leur employeur.

La sécurité se construit autour de sa propre compétence, ses capacités d’adaptation et la possibilité de se revendre. La collectivité peut aussi apporter un soutien entre deux jobs...

Concernant l’évaluation de la compétence, vous êtes dans une vision objective de cette évaluation ; par une sorte d’égalitarisme je suppose. Alors que toute évaluation est nécessairement subjective : prenez n’importe quel exam qui se juge sur une copie. Le choix et la tournure des questions est déjà subjective et oriente l’évaluation... alors que dire d’une collaboration entre plusieurs personnes dans un environment changeant ?

Enfin moduler les revenus en fonction de la valeur apportée à l’entreprise. Pourquoi pas ? Ce n’est pas bien loin de ma solution toutefois : si mon employeur m’explique demain que mon salaire est divisé par 2, j’en concluerai la même chose que s’il proposait de mettre fin à notre collaboration. smiley

Et si l’évaluation des compétences n’est pas simple, que dire de la valeur apportée à l’entreprise, dans le cadre du travail en équipe par exemple ?


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