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Goldenboy 5 août 2007 22:01

Les taxes-impôts sont du vol, une fraude pour planifier et diriger les citoyens.

Déjà qu’à la base nous n’avons pas assez d’argent pour acheter l’ensemble de notre production...

On nous vole notre progrès. On peut produire de plus en plus avec moins d’employés et notre seule source d’argent est le salaire.

Résultat : Des produits devant des besoins non satisfaits. Ça ne donne pas un bon climat social.

Il faut donc une nouvelle source d’argent pour combler l’écart entre les chiffres-prix et chiffres-argent.

Un Office de crédit comptable pour émettre des chiffres sans intérêt pour la consommation serait la solution.

Un système de chiffres.

Un dividende social pour tous.

Fini les dettes publiques sur notre propre production, avec nos bras et ressources.

L’Office pourrait aussi tenir un rôle complémentaire aux banques internationales pour l’investissement intérieur avec une émission de crédit nouveau sans intérêt au rythme de la production répondant aux besoins de la population.

Donc pu besoin des chiffres d’ailleurs et d’en manquer.

Nous aurions alors brisé le monopole politique et économique.

Voyons un peu. Qu’est-ce qu’on fait avec cet argent, vieux ou nouveau, taxé ou emprunté ? On mobilise du travail et des matériaux, on met en oeuvre la capacité de produire du pays, capacité qui existe déjà, puisqu’on peut l’utiliser. Quel est en tout cela le rôle de l’argent ? C’est un rôle de permis.

Et c’est rien que cela, l’argent. L’argent ne crée rien, absolument rien. Il n’est qu’un permis de mettre en mouvement ce qui existe déjà. Et si un pays, possédant tout ce qu’il faut pour produire les choses dont il a besoin, ne les produit pas, s’il reste en panne sous prétexte qu’il manque de permis, c’est une autre grande démonstration de folie.

Il n’y a nullement besoin d’extraire de l’or de la terre, pas même besoin de fabriquer et imprimer du papier. La forme la plus .moderne et la plus employée des permis, ce sont des chiffres qui demandent seulement une plume, un peu d’encre et un livre. Et comme ces permis sont valables sur tout ce qui existe dans le pays en fait de moyens de production -génie, main-d’oeuvre, matériaux, transports - l’émission et la dispensation de ces permis ne peuvent légitimement relever que de la nation elle-même. Non pas de particuliers qui en font un trafic pour s’enrichir et pour se donner un pouvoir de contrôle sur toute la capacité de production, la paralysant, ou la ralentissant, ou conditionnant ses objectifs et son exercice.

Par quel tour de magie a-t-on réussi à faire croire à un pays capable, par exemple, de construire 50 milles de route, qu’il ne devra en construire que 25, n’aura de permis que pour ces 25 et, en outre, sera endetté envers les dispensateurs des permis pour toute la valeur de construction de ces 25 milles, avec de l’intérêt en plus ?

Comment peut-on faire admettre, par des gouvernements, et justifier par des journalistes, un resserrement du crédit financier (des permis), alors qu’il n’y a aucun resserrement de la capacité de produire et qu’il y a encore des demandes à satisfaire ?

On pourrait poser cent autres questions du genre, démontrant à l’évidence que le système financier qui nous régit est pourri, qu’il empoisonne la vie économique, qu’il empoisonne les administrations publiques, qu’il empoisonne l’enseignement et les plumes des journalistes, qu’il empoisonne les relations entre les hommes et qu’il fait tous les taxés que nous sommes, payer pour ce poison.


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