Ce constat pert de l’idée que la France est le « pays des grêves » et manifestations, idée reprise à l’envi par nos dirigeants et nos médias mais contredite par les faits :
Journées de travail perdues suite à des actions syndicales pour 1 000 salariés, moyenne annuelle 2000-2004 :
Espagne : 219,7
Italie : 134,7
Autriche 103,5
Norvège : 77,2
Hongrie : 60,2
Finlande : 55,3
Irlande : 45,5
Danemark : 44,0
Suède : 41,4
France : 40,5
Roumanie 32,7
Royaume Uni : 27,5
Slovénie 22,3
Chypre 19,9
Portugal : 18,3
Malte : 15,4
Pays Bas : 11
Estonie : 9,1
Luxembourg : 6,0
Allemagne : 4,0
Lituanie : 3,1
Pologne 2,1
Tous les pays : 45,2
Ensemble de l’UE : 44,2
Pour comparaison, pour la période 1998-2002, la moyenne annuelle de journées de travail perdues suite à des actions syndicales était de 47 aux États-Unis (soit à peu près la moyenne de l‘Europe des 25) et de seulement une journée au Japon (voir Labour Market Trends, avril 2004, UK Office for National Statistics - sur la base des données de l’OIT et de l’OCDE). Pour l’OCDE, la moyenne générale était de 49 journées