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minijack minijack 10 septembre 2007 14:56

@ vincent

Vous avez tout à fait raison. Et ne vous laissez pas impressionner par ce trublion de DW qui ne voit le problème que par le petit bout de son pinceau. Je constate d’ailleurs qu’il lit certains articles de manière transversale et se hérisse parfois contre des conclusions qui ne sont pas celles de l’auteur.

Dans mon article voisin sur la mission gouvernementale confiée au patron de la Fnac, il part bille en tête sur l’idée que je défendrais la gratuité. Mais ce n’est pas le cas. Je défends le Droit d’Auteur —et seulement « d’Auteur »— qui, compte tenu de sa modestie dans le prix d’un CD, devrait permettre d’accéder à la musique pour une somme forfaitaire minime, s’il n’y avait les marges des industriels devenues inutiles et donc nuisibles dans le cas de la diffusion par le Net.

Je suis tout à fait d’accord avec votre idée d’interdire la cession des Droits à une Major ou à qui que ce soit. Par contre il n’est pas interdit d’imaginer que l’artiste disposant de tous ses droits (et de ce fait de droits plus élevés que le ridicule pourcentage généralement accordé par les éditeurs), puisse commissionner ses intervenants techniques. Mais ça resterait de son propre ressort, ce serait l’artiste qui signerait un contrat ponctuel à un éditeur et non l’inverse. Comme un propriétaire d’appartement donne mandat de vendre contre commission à une agence immobilière. Ca n’a jamais donné à l’agence le droit de disposer du bien ni d’aliéner le propriétaire.

@ L’auteur

Vous avez mal choisi votre titre car ce dernier trahit une mauvaise conception du rapport des consommateurs à l’Art. Il ne saurait être question de téléchargement « gratuit » qui de fait tuerait la culture, mais d’une rémunération des oeuvres de création à leur juste prix, ce qui est très différent.

La grosse majorité des français est prête à rémunérer la création, mais pas les marges d’intermédiaires qui n’ont plus leur place dans les circuits de diffusion/distribution puisque le numérique les élimine.

Ce ne sont pas les internautes -soi-disant pirates- qui les éliminent, ce sont les évolutions technologiques qui le font parce que les majors n’ont pas su s’y adapter à temps et prévoir le déplacement du marché. Il faut en tirer les conséquences inéluctables : le monde des « maîtres de la culture » est mort.


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