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Pierre R. Chantelois Pierre R. - Montréal 20 septembre 2007 12:56

@ Toutes et tous

Merci de vos commentaires. Nul doute que le problème est de taille pour les États-Unis. Il faudra voir si le gouvernement irakien ira au bout de ses exigences. Indésirable en Irak depuis lundi, la société Blackwater « est encore ici », a assuré mardi un officiel de l’ambassade US. L’Irak est le premier conflit moderne qui dépend de façon aussi ouverte et massive des services de mercenaires dont les activités sont entourées d’un certain flou juridique (AFP). Ce flou a été voulu - ne l’oublions pas - par l’Autorité provisoire de la coalition en 2004.

Le porte-parole du gouvernement irakien, Ali al-Dabbagh, a lancé un message contradictoire : « Nous prenons en considération le fait que cette compagnie (Blackwater) assure la sécurité des personnels de l’ambassade. Nous ne voulons donc pas révoquer sa licence de façon permanente. Nous voulons qu’ils agissent dans le cadre de la loi irakienne  ».

Il ne faut pas se surprendre de la présence de ces sociétés militaires privées (SMP) qui opèrent dans un environnement peu régulé où rares sont les sociétés qui possèdent des licences à jour et où beaucoup versent des dessous-de-table pour travailler. Le phénomène de « privatisation de la guerre » s’est développé depuis la fin de la Guerre froide, au fur et à mesure que les États-Unis et leurs alliés réduisaient leurs effectifs militaires. « De 2,1 millions de soldats en 1989, l’armée américaine est passée aujourd’hui à environ 1,5 million d’hommes » (latribune.fr).

Pierre R.


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