Dire que la situation actuelle est loin d’être parfaite, je suis bien d’accord. Faut-il pour autant en arriver à la séparation pure et simple ? Est-ce la seule solution pour arrêter les dégâts ? Je ne pense pas (mais je peux me tromper...). Renégocier en profondeur la gestion politique, cela me paraît par contre nécessaire. La plus grosse erreur amha a été la suppression des partis nationaux, car dès lors, les partis ne s’adressent qu’à leur communauté respective sans vision nationale, et suivent les problèmes récurrents de formation d’un gouvernement fédéral, qui réapparaîtront aux prochaines élections fédérales si aucun changement ne survient, et un manque de synergie dans les décisions qui concernent l’ensemble du territoire. Une meilleure gradation des pouvoirs, à la canadienne (en disant cela, je sais que nombres d’indépendantistes québécois vont bondir), me semble être une voie à explorer, mais qui ne se fera pas en un jour. On pourrait même la lier à plus d’autonomie entre les régions (Flandres-Wallonie-Bruxelles). Mais il me paraît certain qu’aucune solution ne sera simple, ni exempte de risques.