La différence entre solaire et nucléaire vient de la surface d’implantation
D’après JM Jancovici (http://www.manicore.com/documentation/solaire.html), alimenter la france en solaire, il faudrait couvrir 5000 km² de panneaux solaires ! 1% de la surface du pays ! Et cela, c’est avec un rendement de 100% jour et nuit. Les hypothèses diverses, ensuite, mulitplient donc cette surface pour prendre en compte les variations de luminosité (jour/nuit/saisons) et le stockage de l’énergie, elle-même très dépensière
Le solaire pourrait permettre de réduire considérablement notre demande, c’est évident, mais il n’est guère concevable qu’il se substitue à tout.
Non, il restera toujours une base d’énergie régulière à fournir, et cette énergie, ce n’est pas le bioéthanol (lui-même consomamteur de surface) ou l’éolien, c’est le nucléaire.
Réduire le nombre des centrales, pourquoi pas, les concentrer dans des endroits particuliers, pourquoi pas, mais il n’est pas raisonnable de penser qu’on peut s’en passer définitivement
Oui au solaire, oui à l’éolien, oui à l’éthanol, mais localisé (puisque ce n’est pas généralisable), oui aux économies d’énergie, mais cessons de rêver : les échelles sont différentes et le nucléaire n’a qu’un seul coucurrent pour le gros de la production : le pétrole... bof...