@ ddàcoudre
Cette problématique qu’induit la « voie rapide » est passionnante et essentielle..
Elle apporte des éclairages, non seulement dans les phénomènes de « résilience » mais aussi plus largement dans l’opposition éternelle entre le « ratio » et « l’affect ».
Dans le mécanisme des traumatismes, elle peut expliquer pourqoi, par exemple, un simple stimulus provoquera un phénomène de panique chez l’individu réactivera facilement un traumatisme ancien chez l’individu, même s’il dispose des outils logiques pour le neutraliser.
L’émotion passe ainsi par une voie plus rapide que la réflexion qui elle, plus lente, arrive, comme la Cavalerie des westerns, toujours trop tard..
Dans le débat qui nous occupe, je pense que nombre de cas de résilience reposent sur la substitution ou l’association au traumatisme d’autres mécanismes bricolés par l’individu et relevant, eux aussi, de cette « voie rapide »..
Merci de me corriger si j’ai commis un contre-sens à votre commentaire..
gAZi bORAt