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ddacoudre ddacoudre 13 novembre 2007 21:48

Bonjour redshit.

C’est aussi simple que ce que tu le dis et c’est pour cela que c’est aussi, complexe.

Il y a ceux qui ont compris que la vie n’est qu’humaine, est ceux qui pense qu’elle est d’abord monétaire.

Il y a ceux qui pensent que nous sommes des homo économicus et qui en recherchent les gènes, et ce qui pense que nous sommes des homo sociabilis.

Le premier exclus l’homo sociabilis, le second inclus l’homo économicus.

Il y a ce qui est directement perceptible le produit énergétique (le bien) avec toute son entropie, mais il est issu d’une information dont nous sommes composé. Les services, que payons nous, seulement le savoir tertiarisé ou l’entropie qui en est sa mise en œuvre.

D’une certaine manière, nos sens enregistrent les événements extérieurs qui conduisent à la recherche de toute « nourriture » (au sens d’informations aussi) nécessaire pour permettre au cerveau de concevoir ce dont nous avons besoins, en réponse aux informations intérieures qui commande à notre organisme de vivre. En conséquence, en observant les lois que nous connaissons de cet univers, il est plus aisé de comprendre ce que nous sommes et faisons. Cet effort intellectuel consiste à s’observer, comme étant ces forces, étant dans ces forces, et étant le produit de ces forces, et non soumis à ces forces. D’une autre manière, si nous considérons que l’univers est la circulation d’une information depuis son origine, nous sommes cette information dans l’information, et produisant de l’information, et non pas seulement soumis à l’information.

La nature si elle nous permet de faire du commerce, elle, n’en a pas fait un commerce de ses informations.

La nuance est fondamentale car elle modifie l’image, la représentation que nous pouvons avoir de notre « monde cérébral » à partir du « monde sensible ». Parce que, au lieu d’y être soumis, qui peut être interprété comme une condition irréversible, nous serions sous condition de la connaissance de l’organisation de ces forces, de cette information. Nous serions un Être « conditionnel », conditionné à ce qu’il est capable d’en comprendre.

Le « culturel » n’est donc pas séparé des lois fondamentales qui nous régissent, et si toutes nos innovations se concrétisent, c’est qu’elles existent en tant que « Forces, Flux, Énergies ou informations » .

Pourtant, la seule possibilité d’imaginer ce concept signifie qu’il existe en potentialité d’être, mais pas forcément sous la définition que nous en donnons.

Potentialité d’être, puisque nous l’imaginons, sous-tendu par une réflexion construite ou non, et issu en tout état de cause de ce que nous appelons l’indéfinissable . Ceci dans un raisonnement infini, où il est nécessaire d’accepter des postulats invérifiables, avant d’en arriver à des exactitudes expérimentales (réfutables). Je dis cela, parce qu’issu du Big-bang, ou d’un quelconque dieu nous sommes le résultat des « sa source originelle ». Toute notre activité cérébrale, que nous observons, par la psychologique, la psychanalyse , et essayons d’en comprendre les mécanismes par les neurosciences, bâtit les raisonnements dont la preuve de leur exactitude ne dépend que de la « raison ».

Ainsi, chaque fois que nous définissons un concept pour expliquer l’indéfinissable. Ce concept défini entre dans ce que j’appelle l’indéterminé. Un indéterminé que nous parvenons à préciser par des théories, lesquelles entrent à leur tour dans les divers degrés de l’incertitude. Cette incertitude a pour principe, qu’après la conceptualisation d’une théorie, nous ne pouvons être assurés que ses éléments dans le « temps » trouvent la place que nous leur avons imaginée. Également, qu’ils resteront ce qu’ils sont, à la place où nous les avons mis ou observé.

Ainsi l’organisation économique ne peut qualifier ce que nous sommes, elle n’est qu’un moyen de parvenir à la réalisation, à la production, et à la satisfaction de nos besoins et désirs humains. Et parmi cela, celui important « du rêve absolu » de chacun. Un rêve pour lequel, quand nous ne prenons ni le temps ni les moyens pour le construire, certains d’entre-nous nous vendent à sa place des illusions qui nous empêchent de voir que nos rêves sont accessibles.

Parmi ces rêves il y a peut-être une économie virtuelle, mais pour l’instant elle devra s’accommoder d’une économie de bien et de service, lié à notre condition et rien n’empêche que l’entropie de nos productions deviennent (l’écologie, décroissance) une source de ressource générant à son tour etc. jusqu’à l’infini.

Alors dans les commentaires tous ont raisons, petit canard, léon et dominique. Il faut seulement que le temps déroule son information.

Nous avons cette chance inouïe de le comprendre.

Cordialement.


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