Les motivations plus ou moins secrètes des capitales peuvent se discuter à l’infini. Il n’empêche, abandonnés ou non par leur armée nationale, des milliers de civils ont été massacrés. Et cinq cents soldats, même sans appui aérien, étaient à même de résister contre les miliciens de Mladic. Ils ne l’ont pas fait. Car être soldat dans certains pays c’est un boulot comme crémier, informaticien, employé de banque. Le commandant hollandais aurait donné l’ordre de se battre peut-être même qu’il n’y aurait pas eu de combat. Et lui et ses hommes n’auraient pas perdu leur honneur tout en sauvant des milliers de vies.