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ddacoudre ddacoudre 16 décembre 2007 23:20

Bonjour GRL.

Un peu absent cette semaine d’où une réponse tardive.

Je n’en pense que du bien de ton commentaire, il vient apporter une dimension biologique.

« Il n’y a pas de religion pour qui la terre entière n’ait pas été promise »

Ce qui signifie que tout ce qui existe a une raison d’être, même quand nous n’en percevons pas la signification où quand cela nous révolte.

Je pense que je ne te surprendrais pas en te disant que tout ce que nous pensons est en potentialité d’être, si non le contraire signifierai que « la terre ne nous à pas été promise » que nous serions au dessus du « mouvement » dont l’on procède, de dieu pour les croyants, de la nature, mais pas toujours de la manière dont nous l’expliquons ou le définissons avec nos langages (parlé, mathématique, quantique) sources de distorsions et de bruits.

Pourquoi ?

Tu l’expliques en parti dans ton commentaire en rappelant les comportements animaliers. Tu rappelles par exemple la position du dominant dont le rôle n’est pas de casser la gueule au autres mais d’assurer la descendance, avec comme chez les chimpanzés toutes les intrigues que rapporte Godall.

Mais, si nous ne n’échappons pas à ces comportements innés et au delà « d’assemblages » quand l’on parle des planètes par exemple ou comme tu l’indiques de comportements holistiques, il est à noter que dans nos sociétés celui qui devient le dominant par les intrigues idéologiques ne poursuit pas toujours le but de la procréation ou de la multiplication de son espèce directement par lui-même.

C’est-à-dire que chaque groupe du monde vivant réunie deux conditions pour une réussite procréative une nourriture suffisante et un espace sécurisé.

Si l’on observe nos idéologies nous y retrouvons ces deux critères, mais nous ne demandons pas au président d’avoir une famille nombreuse. Pourtant dans une observation globale l’on doit pouvoir trouver une augmentation de la procréation, puisque c’est la raison connue de notre existence. Le seuil de cette appréciation reste arbitraire, puisqu’il peut se faire pour l’espèce et en fonction du mode de vie des différents groupes socio économiques.

Et naturellement les modes de vie qui assurent la procréation de renouvellement ou de prolifération seront ceux convenant le mieux au développement de l’existence, en sachant qu’il y a une compétition pour l’espace disponible « sécurité » et une chaîne de « prédation » auquel concourent tous les modes de consommations « nourriture ».

Aujourd’hui nous pouvons par exemple dirent que le mode de vie occidental n’est pas procréatif « moins de 2 enfants par couple ». Il convient donc de s’interroger sur les raisons qui semblent paradoxales à nos notions de sécurité et nourriture nécessaire au dominant pour procréer et croître.

Dans des états surarmés, avec des polices sécuritaires, il semblerait que le critère sécurité soit respecté. Dans des états en surproductions de biens, couverts de services se nourrissant à s’en gaver, il semblerait que le critère de la nourriture soit respecté.

Et pourtant au regard de la nature dans ces états le principe de procréation n’est pas multiplicateur, par rapport à l’aptitude procréatrice de l’espèce humaine.

L’on peut donc par exemple en conclure que le dominant ne dispose pas des meilleures conditions pour garantir l’avenir de sa progéniture.

Or dans nos sociétés ce dominant je le qualifie de dominant systémique, car même s’il est un paradigme du chimpanzé, l’organisation sociétale à laquelle il participe et qui par ses structures, dites culturelles, l’on conduit au poste ou à la fonction de dominant ne procède pas d’un lien individuel direct, mais d’une perception collective dont tu donnes une juste définition et des exemples, qui feront que l’on ne regardera pas si c’est celui qui occupe le poste de dominant systémique au moment de l’observation a beaucoup d’enfants, mais si la société dans laquelle il vie en fonction d’un mode de vie (sécurité, nourriture) et dont il assure le développement partiel et globalement propice à la procréation et à la multiplication de l’espèce qui est la condition de la survivance.

Le dogme de l’individualisme, non comme fondement d’une réalité où chacun est un par sa singularité et son existence unique, mais comme négation idéologique de sa collectivité des Uns humains, en l’élevant l’individu au rang du Un roi idéologique nous a éloigné de la réalité de ce qui nous lie irrémédiablement au vivant, un vaste assemblage dans lequel il nous est impossible d’en détenir les tenants et aboutissants, que par les idées que nous pouvons en avoir et qui nous sont soufflées par l’environnement que notre cerveau traduira suivant la teneur de l’apprentissage dont il aura fait l’objet, car nous ne disposons pas du libre arbitre.

Pourtant ce développement cérébral toujours sous le contrôle de l’inné qui déterminera indépendamment de chacun de nous si le paradigme qu’il élabore est viable ou non, ne dépend pas de notre volonté, nous en sommes les acteurs agissants, mais il est partie intégrante en retour de l’environnement, et c’est par cette rétroaction que nous avons ce sentiment de disposer de notre existence, tout comme la méconnaissance nous donne celui d’une existence aléatoire.

Heureusement car avec notre culture du loisir chacun ferai en sorte de toujours vivre sous le soleil et la terre deviendrait un désert impropre à notre existence. Mais peut-être que c’est parce que nous nous dirigeons sous un autres paradigme vers cela que occidental ne se multiplié pas.

Merci pour cet échange et ce rappel des fondements de notre existence animale à l’aptitude adaptative fabuleuse au point de croire qu’il n’en est pas un.

Ce qui est fabuleux c’est d’avoir compris que dieu existe aussi, puisque nous l’évoquons, mais naturellement pas sous la forme dont nous en parlons qui n’est qu’une distorsion du langage pour apporter une solution à l’entassement d’être humain dans des espaces concentrationnaires sources de stress qui modifient les comportements instinctifs qui ne sont pas criminogènes comme parfois l’ignorance se plait à le dire.

Bien qu’avoir admis qu’il ne pouvait en être fait une représentation indique le niveau élevé de réflexion des personnes de cette époque, mais ceci est un autre sujet de paradigme qui lui au moins envisageait la procréation..

Cordialement.


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