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En réponse à :


Emmanuel W 19 janvier 2008 15:08

On peut répondre qualitativement et quantitativement :

- prétendre à la baisse de consommation des pesticides par les cultures PGM alors que 99,9% de celles qui sont cultivées sont modifiées exclusivement pour être insensibles à un herbicide (glyphosate) et/ou produire de façon continue des insecticides est une escroquerie intellectuelle,

- la consommation des pesticides a augmenté aux USA entre 1996 et 2003 alors que les surfaces cultivées en PGM passent de 0 à 50 milions d’hectares et que la surface totale cultivée est restée quasi constante.
http://www.biotech-info.net/Technical_Paper_6.pdf

Et ceci sans même tenir compte des pesticides secrétés par les plantes elles-mêmes :

B. Darbvas, de l’institut de protection des plantes de l’academie des sciences hongroise, a calculé que la quantité de Bt produite par la plante est près de mille fois supérieure à la quantité de Bt d’un traitement classique.

Autre indicateur, au niveau des résidus. JF Narbonne, de l’université de Bordeaux, a donné dans un colloque AFFSA une estimation. Au canada, à l’embouchure du Saint-Laurent, la toxine Bt a été retrouvée à des concentrations cinq fois plus élevées dans les
sédiments et les eaux de drainage des cultures ogm.

" Les scientifiques québécois ont prélevé des échantillons d’eau de surface et de sédiments à proximité de champs de maïs transgénique Bt, situés en bordure de la rivière Richelieu. Soit dit en passant, l’essentiel de la production du maïs Bt (qui représente 40 % de la culture totale de maïs) au Québec s’effectue sur la rive sud du Saint-Laurent le long des trois principaux affluents que sont les rivières Châteauguay, Richelieu et Yamaska.

Or, "les scientifiques ont observé que les sédiments puisés dans le Saint-Laurent [à l’embouchure du Richelieu] contenaient des concentrations cinq fois plus élevées de la toxine Bt que les eaux de drainage et les sédiments environnant les terres agricoles", précise Jean-François Narbonne. Une telle accumulation dans le Saint-Laurent porte à croire que "les racines du maïs Bt transmettent carrément la séquence génétique à d’autres bactéries du sol qui sécrètent à leur tour l’insecticide Bt, explique le professeur de Bordeaux. Ou peut-être que la granulométrie particulière des sédiments du Saint-Laurent retient mieux la séquence codante".

Ce qui rend caduque l’unique argument présentable en faveur des plantes GM de grande culture.
 


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