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Rétif 26 janvier 2008 20:51

Comprend pas bien la question. Un brevet industriel détermine un temps pendant lequel l’ inventeur d’ un produit touchera des droits sur son invention et pourra légalement interdire qu’ il soit fabriqué sans que ces droits lui soit versés.C’ est déjà une restriction sur ce que, depuis Beaumarchais, on appelle les droits d’auteur dans tous les domaines intellectuels, lesquels droits ont été conçus en vue de permettre à tous les chercheurs de vivre de leur travail de recherche intellectuelle au moins pendant quelques temps avant que tout le monde et n’importe qui ait le droit de les copier ensuite à son seul profit sans désormais ne plus rien lui verser.(Et sans même le citer,ce qui, dans le domaine littéraire reste très mal vu).

Ils peuvent donc vendre leur "production" le prix maximum qu’ ils pourront en tirer selon la demande.Et ni un romancier, ni un scientifique ne sont des ong ni des oeuvres de charité. Dans le domaine scientifique, la copie étant plus facile, l’inventeur a donc intérèt à vendre son produit, une fois le délai de brevet arrivé à échéance, au prix le plus juste, seule solution pour lui de se protéger des contrefacteurs, qui, sinon, auraient beau jeu de lui tailler des croupières et de le ruiner, en lui volant (légalement, alors), son invention.

Ce qui veut dire que le prix qu’il se vendra sera censé tenir compte d’un certain amortissement de son travail et de son talent, (ce qui, dans le domaine intellectuel est difficilement évaluable), mais aussi de son niveau de frais futurs, en attendant sa prochaine production. Et on ne voit pas au nom de quoi ceux qui ne sont pas à sa place auraient un avis à donner sur cette question. Ceci sans oublier que, dans tous prix de vente de quelque produit que ce soit, est inclus le montant proportionnel des impôts que ce produit aura eu à supporter.

Je ne vois donc pas sur quel concept, ni sur quelle nécessité est basée l’ idée de "génériques", sinon, d’une part sur une réduction de la durée des brevets pharmaceutiques(ce que cela est, dans la pratique), par rapport aux droit international ; d’autre part sur la constatation d’ un coût insupportable pour l’ensemble de l’économie, de notre système de sécurité sociale.

 


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