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masuyer masuyer 30 janvier 2008 10:28

Rassmussen,

"Soyons sérieux madame, la non reconnaissance de l’état d’Israël et sa destruction au profit d’une république islamiste est inscrit dans la charte du Hamas depuis sa création. C’est une déclaration de guerre en soit, il n’y a aucune raison qu’Israël leur fasse des cadeaux. Et vous n’arriverez pas à nous apitoyer sur leur sort."

De 1987 à 1993 

Le Hamas s’est formé fin 1987, le mouvement est alors proche des Frères musulmans d’Égypte[6]. Selon sa charte, « le Mouvement de la Résistance Islamique est l’une des ailes des Frères musulmans en Palestine »[7]

Le Hamas se développe différemment en Cisjordanie, ne participant pas, notamment, à la création ou au contrôle d’institutions publiques. Les Frères musulmans en Cisjordanie forment alors une partie importante du Mouvement islamique de Jordanie qui fut pendant quelques années un allié du régime hachémite. De plus, les Frères musulmans en Cisjordanie s’appuient sur une classe sociale plus élevée (marchands, propriétaires, employés). Jusqu’au milieu des années 1980, les Frères musulmans prennent des positions essentielles dans les institutions religieuses de la Cisjordanie.

Selon certains analystes, les Frères musulmans palestiniens étaient financés pendant les années 1970 et 1980 directement et indirectement par différents États comme l’Arabie saoudite et la Syrie, ainsi que par le Mossad[8]. Le bras politique et caritatif des Frères musulmans est alors reconnu officiellement par Israël. Le groupe se concentre sur l’aide sociale et sur des projets religieux et une intense action sociale et communautaire. Il essaie d’acquérir la confiance des Palestiniens et organise des projets communautaires. Au milieu des années 1980, les Frères musulmans palestiniens évoluent sous l’influence du cheikh Ahmed Yassine. Ce dernier prône l’action armée contre « l’occupant hébreu ». Il est emprisonné par l’État israélien en 1989, puis relâché au cours d’un échange de prisonniers.

Les premières actions armées du Hamas commencent avec le début de la première Intifada. Elles s’attaquent en premier lieu aux Palestiniens mis en cause, puis en vient à attaquer les militaires israéliens eux-mêmes. Suivront des attaques contre des civils israéliens. Le Hamas évolue vers un mouvement politique radical et organise des actions armées et violentes.

Le rôle du Hamas est éclipsé en 1989, lorsque notamment son fondateur, Ahmed Yassine, fut emprisonné en Israël.

Wikipédia [1]

Israel, comme la plupart des états en conflit de type, je ne dirai pas colonial pour ménager les susceptibilités, disons de maintien de la paix sur un territoire étranger mais néanmoins occupé (ou sous influence), a joué la division du mouvement palestinien. Et comme la plupart de ceux qui ont joué ce jeu dans ce qu’il est convenu d’appeler le monde arabe, au profit des organisations islamistes.

On peut rester évidemment sur les grandes positions de principe : on ne négocie pas avec les terroristes.

Très efficace, car c’est mettre toute négociation de paix sous le controle des organisations "terroristes". Restons dans la thèse généralement admise : le Hamas ne veut pas la paix, le Hamas veut la destruction de l’Etat d’Israel. Il lui suffit alors de lancer quelques roquettes pour faire capoter toute tentative de compromis.

C’est d’autant plus inefficace, qu’à chaque fois que le Hamas est en perte de popularité au sein de la population gazaouie, Israel leur donne une occasion de regagner en popularité.

Je vois donc deux solutions : soit le gouvernement d’Israel et Tsahal sont réellement incompétents, soit ils trouvent que la situation actuelle est préférable à toute négociation.

 

 


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