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Djanel 29 janvier 2008 16:01

 

Non ces ménages américains qui se sont endettés ne sont pas pauvres à l’origine. Ce sont des employés ou des ouvriers touchant un salaire qui se sont fait piéger avec des emprunts avec un taux d’intérêt variable. Quand on passe d’un taux qui était de 3% à 18% les sommes à rembourser ne sont plus les mêmes ! Je n’ai pas fait le calcul mais au pif çà double ou triple. Beaucoup de ces gens n’ont plus été en mesure de payer leurs mensualités. On a saisi leur maison pour les vendre et comme ces saisies se sont faites en grand nombre ce qui a entraîné une augmentation des offres de ventes provoquant à son tour une baisse des prix dans l’immobilier ce qui a mis en difficulté les entreprises du bâtiment qui deviennent à leur tour insolvable parce qu’elles ont des difficultés à trouver des acquéreurs plus intéresser pour acheter sur les saisies. C’est donc une chaîne de cause et des effets.

 

L’auteur parle de crise financière. Il a raison puisque au départ c’est insolvabilité des emprunteurs qui ne peuvent plus rembourser même après la vente de leur maison parce qu’il y en a de trop. Les banques sont à leur tour touchées puisqu’elles ne récupèrent plus leurs capitaux ce qui provoque une crise boursière déjà démarré par les entreprises du bâtiment qui se retrouvent dans la situation de plus pouvoir honorer leur créance. Ainsi, on se trouve dans une situation de surproduction.

 

Ensuite on voit se profiler une crise boursière qui pourrait engendrer des mouvements de panique parce que des valeurs baisseront et des américains verront leurs économies fondre comme neige au soleil entraînant une crise de confiance sur les marchés de la bourse.

 

Comment sortir de la crise, exiger les actionnaires des banques de recapitaliser mais ils refuseront en disant qu’ils n’en ont pas les moyens à la vue des sommes en jeu. Peut-être au-dessus de leurs moyens. Alors empruntez aux banques centrales ce qui vous permettra de payer demain sur vos prochains bénéfices. Forcément, ils refuseront et demanderont aux banques centrales d’intervenir reniant ainsi leurs idéaux de libéralisme.

 

Comment les banques centrales peuvent-elles intervenir ? En utilisant la planche à billets parce que personne ne veut payer les pertes ce qui provoquera une crise économique du même type que 1929. C’est à dire le chaos et la misère pour les salariés et les rentiers qui n’ont pas d’autre richesse que de posséder un peu d’argent qui perdra de la valeur à cause de l’inflation provoquer par l’utilisation de la planche à billet. Donc pas de monnaie de singe.

 

Que reste-il à faire ? Une levée d’impôt contre les riches. Le contraire de la politique mener par Sarkozy. Ouille !!! aille !!!ouille pleure le pauvre capitaliste libéral qui ne veut pas que les états interviennent sur les marchés. Il faudra bien en passer par là car cette crise pourra entraîner une perte de confiance dans l’honnêteté des capitalistes qui veulent jouer et gagner sans payer les pertes. Ta perdu au jeu tu paies comme au casino puisque l’économie n’est qu’un jeu pour toi.


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