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Que veut le peuple ? 2 février 2008 17:10

Je suis effarée par la plupart de vos réactions. Les circonstances de cette gifle sont regrettables pour le professeur. Il est vrai aussi que l’enfant n’aurait pas dû insulter son professeur. Comment ça se fait que vous admettiez que le professeur soit excédé alors que la déontologie lui recommande d’obtempérer. Pourquoi tant de tolérance envers un adulte et de taxer tous les doutes sur l’éducation de cet enfant ? Sans rentrer dans la caricature et l’image véhiculée par ces professions « policier-gendarme » chez nos concitoyens, ce gendarme ne peut-il pas être libre de réagir selon ses convictions ? Chaque personne défend son enfant comme il peut. Il me semble que ce père-gendarme n’est pas venu menacé le professeur de représailles. Le père est venu, s’informer des circonstances de cette gifle. Il se pourrait que les explications n’ont pas été satisfaisantes pour que le père-gendarme est ait été amené à porter plainte. Si vous êtes nombreux à trouver que la garde à vue de 23h est inadapté à cette situation. Combien parmi vous, trouvent-ils que l’exclusion de 3 jours est disproportionnée par rapport au « délit » de l’élève de 11 ans ? Combien peut valoir une insulte à un professeur dans un contexte normal ? Personne ne trouve que la sanction infligée à cet enfant est en adéquation avec les préjudices causés par la plainte du père-gendarme sur le professeur ? Elle vise qui, la sanction ? À l’enfant ? L’élève mériterait 2h à 4h de colle tout au plus, une convocation des parents, des points en moins pour la note de « vie de classe » mais de là à une exclusion de 3 jours. Ne trouvez-vous pas que la sanction est plutôt une vengeance dirigée envers le père-gendarme ? Nous vivons dans un pays Libre. Ne l’oublions pas ! Laissons les parents assumer leur autorité parentale et prendre la responsabilités de leurs actes ! Laissons les agir comme ils ressentent selon leur libre-arbitre et leur conscience ! Au dessus de tout cette sur-médiatisation de l’affaire et les prises à partie contre un père-gendarme et un enfant de 11 ans, laissons la justice faire son travail ! En France, les lois sont élaborées en masse et il faut bien qu’elles servent à quelque chose sinon arrêtons d’en faire ! Quant à l’auteur de cet article qui accompagne ses dires par des exemples où la justice s’est prononcée en faveur de l’équipe éducative sur les diverses exactions commises dans le milieu des écoles, ne sont pas une bonne référence. Heureusement que la la Jurisprudence évolue. Une plainte mise aux mains de la justice n’est pas systématiquement perdue d’avance. Si avec des preuves tangibles vous n’arrivez pas à vous faire entendre, ce qui reviendrait à dire que la justice aurait mal fait son travail et n’étudierait pas tous les éléments à charge contre le fonctionnaire de l’Éducation nationale. Dans ce genre d’affaire, il est demandé à la Justice de recadrer le fonctionnaire de l’Éducation Nationale dans les prérogatives de sa déontologie et non de réconforter celui-ci dans l’impunité de ses actes. N’avez-vous pas remarquez que l’école en France est une espace du non-droit ? L’omerta et l’impunité sont de rigueur ! Si j’ai suivi votre raisonnement, il faut surtout décourager les parents à porter plainte contre les fonctionnaires de l’Éducation Nationale. Les fonctionnaires, ne sont-ils pas des citoyens comme les autres ? Faut-il considérer qu’ils sont au dessus des lois ? Au nom de quoi, doivent t-ils se taire, les parents ? La France qui est un pays Libre doté d’une Démocratie, n’était pas obligée de signer la « Convention des Droits de l’Enfant » ? La France protège t-elle vraiment « ses enfants » ? Cet enfant de 11 ans se trouve dans les tourmentes de l’école alors que c’est son père qui a pris la décision de porter plainte pour « violence aggravée sur mineur moins de 15 ans » ? Pourquoi cet déchaînement médiatique, alors qu’il y a d’autres plaintes toute aussi critiquable que celle du père-gendarme. N’avez-vous pas recensé dans vos archives qu’un père-avocat a défendu son fils sur des faits commis au sein d’une école ? Pourquoi n’y a t-il pas ce même déchaînement médiatique ? Qu’on arrête en France de faire porter aux gens des « fausses » étiquettes. Père-gendarme ou Père-avocat est un citoyen comme un autre et use de leur bon droit « l’ AUTORITÉ PARENTALE » comme il se doit !


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