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SD 6 février 2008 15:16

il faut garder la tete froide mais de chaque coté.

Je suis pere de trois enfants et je ne suis certainement pas le dernier à recourir à la correction corporelle lorsque l’approche psychologique ne donne pas (assez vite) de résultat. En revanche, désolé pour le corps enseignant, mais je ne délegue cette responsabilite à personne (d’autres parents peuvent tres bien le faire, c’est juste une question qui doit etre réglée sans tabou en début d’année avec le professeur). Si mon enfant manque de respect à qui que ce soit de quelque maniere que ce soit, j’attend du corps enseignant, non pas qu’il prenne ma place mais au contraire qu’il me renvoie à ma responsabilité en m’informant de la situation. Je ne me déroberai pas et prendrai les mesures nécessaires et le temps qu’il faudra pour corriger le cap. Mais pour cela il faut que je sois informé le premier et que je ne découvre pas les évenements par personne interposée (une infirmiere scolaire alertée elle-meme par deux autres éleves de la classe en l’occurence).

Dans le cas du pere, je lui accorde le bénéfice du doute quant à sa capacite a élever ses enfants voire meme à les "corriger" lorsque c’est nécessaire. Et je lui reconnait aussi le droit d’etre furieux à l’encontre d’un professeur qui a potentiellement dérappé. Et ce n’est pas faire offense a la profession d’enseignant que de reconnaitre que certains professeurs dérappent, tout comme il peut y avoir des bavures chez les gendarmes.

Je peux comprendre que le professeur était à bout, que son métier est épuisant, mais cela ne justifie pas son action à mes yeux et j’aurais probablement porté plainte moi-aussi à l’encontre de ce professeur, tout comme un professeur doit porter plainte contre un gendarme violent ou ivre. Et à mon sens dans les deux cas, cela ne peux pas se résoudre par une petite discussion à l’amiable dans le bureau du proviseur, ou du chef de brigade.

L’action du professeur est primordiale à mes yeux et toute l’aide possible doit lui etre apportée dans sa mission. Mais pour cela, il faut la participation active des parents qui comme tout le monde l’a fait remarquer conditionne le comportement de l’enfant. Mais si les parents ne sont pas informés des écarts de conduite de leur progeniture constatés par le corps enseignant, ils restent confortés dans leur impression que tout va bien et qu’il n’y a rien à corriger, d’ou des réactions extremes. Avant de juger plus avant de la culpabilite du gendarme ou du professeur, la sagesse recommande, il me semble, de vérifier si cet incident etait le premier (l’absence de soutien de la part de la hierarchie du professeur sur ce point est peut-etre révélatrice), si le pere du garcon était régulierement informé de ces potentiels incidents et s’il avait autorisé le professeur à improviser une correction (il semblerait que non, au vu de la garde a vue).


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