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Dr Jean Kiffer Dr Jean Kiffer 27 février 2008 16:42

Par pitié, qu’on lui foute la paix !…
La presse se comporte actuellement envers le président de la République comme une véritable inquisition au point qu’il ne pourra bientôt plus aller pisser tranquille… Qu’on me pardonne d’être aussi cru, mais c’est bien de cela dont il s’agit.
Je ne suis pas un fan de Nicolas Sarkozy. Tout le monde le sait depuis que j’ai appelé à ne pas voter pour lui, tant je n’y croyais pas. Mais il y a des limites à ne pas dépasser et sur cette affaire du Salon de l’Agriculture qu’on me permette de le défendre, et même de lui donner à 100 % raison.
Que pouvait-il faire d’autre que répondre vertement à ce malotru qui l’injuriait ? Faire semblant de ne pas entendre ? On l’aurait alors traité de lâche. Tendre l’autre joue ? Certainement pas. Je ne suis pas de ces idéalistes qui préconisent une attitude aussi angélique… D’ailleurs tous ceux qui me connaissent bien savent que si on me file un pain, j’en rebalance deux aussi sec.
Pour moi, il a bien fait et il n’y a pas lieu de s’étendre sur sa réponse, la seule d’ailleurs qui s’imposait en la circonstance.
Politiquement correct ou incorrect, dialogue public ou privé, il faut arrêter d’être hypocrite. Personne, quelles que soient les circonstances, ne peut pas se laisser injurier de la sorte sans réagir, pas même un Président de la République dans l’exercice de ses fonctions…

Cela me rappelle un épisode quelque peu similaire que j’ai vécu devant les locaux de l’Hôtel du Département de la Moselle en 1976, alors que j’étais député. J’étais arrivé au Conseil général, alors que quelque 5 000 sidérurgistes, syndicalistes en tête, manifestaient contre le plan acier de l’époque. Ils étaient très remontés et mon arrivée avait alors fait l’effet d’une bombe. En me reconnaissant, ils ont laissé exploser leur colère, me traitant de différents noms d’oiseaux et surtout de "fossoyeur de la sidérurgie" par rapport au débat national que j’avais obtenu à l’Assemblée nationale.

Je me suis aussitôt raisonné : reste silencieux, calme, zen, avance lentement vers le hall et le grand escalier de l’Hôtel du Département et laisse cette foule vociférer derrière toi… Mais, arrivé en haut de cet escalier, je n’ai pu me retenir : je me suis retourné vers les syndicalistes et, fièrement, je leur ai adressé un bras d’honneur !
Le silence qui s’en suivit m’a alors confirmé que j’avais fait la réponse qui s’imposait !


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