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En réponse à :


onizukaek 3 mars 2008 13:16

Effectivement, nul doute sur l’existence de charniers à Cuba et, heureusement pour votre argumentaire déjà assez pauvre, je vais vous communiquer le lieu précis où ils se trouvent.
Ca y est vous etes prêt ?
Bon eh bien je ne saurais vous dire combien j’ai trimé pour découvrir cette atroce vérité, mais mes efforts ont enfin porté leurs fruits lorsque j’ai découvert l’endroit en 2002. En effet, ce jour-là j’étais dans la Havane et j’essayais de me fabriquer des armes de destruction massive avec quelques bouts de canne à sucre et des feuilles de palmier. Je me promenais donc dans la forêt pour trouver ma matière première, soudain, j’aperçoit un perroquet. N’ayant pas mangé depuis 3 semaines à cause du régime, je décide d’aller chasser le volatile et, durant ma poursuite, je m’emmêle les pieds dans une sorte de barbelé qui hélas n’en était pas un ! Je découvre en effet avec horreur mon pied enroulé dans une corde verdâtre et visqueuse !
De nature inculte je pense donc en premier à un gros ver de terre et je me dis alors quelle aubaine puisqu’il me permettra d’engraisser mon perroquet. Je tire donc l’objet gluant vers moi et avec effroi je découvre qu’il s’agit d’un corps humain enseveli ! Enseveli il n’y a pas logtemps qui plus est ! Tel un archéologue, je dépoussière alors le corps afin de trouver un indice qui me permettrait de l’identifier. Petit à petit, je découvre son uniforme orange, j’en déduisit que c’était sûrement un opposant centriste. J’arrive au niveau de sa poitrine et je distingue une plaque d’identification avec un matricule : "Ben Barka 1708903". Vous comprendrez ma stupeur lorsque j’ai lu ce nom ! Il n’était pas d’ici ! Pensant à un touriste perdu, je continue mon chemin, notant au passage que le perroquet ne m’avait pas attendu pour bécqueter l’intestin (honnêtement je crois qu’il n’avait plus de tickets de rationnement pour en arriver là le pauvre). Je traverse un champ aride rempli de bosselets et je zigzague autour d’eux pour passer le temps. Ne faisant pas attention, je tombe devant un mur gigantesque me paraissant hostile. Je m’éloigne et remarque un "G" inscrit et suivi par d’autres lettres, je me déplace donc vers la droite et je remarque d’autres lettres : U, A, N, T, A, N, A, M, O. Guantanamo ?? Quel nom bizarre !? C’était une plage avant ? Ne pouvant m’attaquer à un objet de cette taille pour le vendre au marché noir de la Havane, je décide donc de rebrousser chemin et je remarque que les bosselets derrière moi étaient des crânes. Brusquement, je panique et décide de fuir jusqu’à ce qu’une voix rauque m’interpelle : "Hey you !" Un soldat en tenue kâkis qui parlait une langue étrangère !!. Ne comprenant rien je prend mes jambes à mon coup et slalome entre les tirs de sommation (c’est ainsi qu’ils doivent appeler ce geste chez eux) que celui-ci m’adresse. Je parviens tant bien que mal à en échapper. Mal car le perroquet fut victime des tirs et je perdis alors mon déjeuner. Mais quelle histoire mes amis !
Je peux donc certifier avec certitude que si charnier il y a à Cuba, ils se trouvent dans un endroit appelé Guantanamo, d’après ce que j’ai pu lire sur ce mur.

Blague à part, c’est vraiment le seul endroit à Cuba où il serait possible d’imaginer un charnier avec les méthodes de camps de concentration que nous connaissons tous. Visiblement il semblerait que les américains n’aient pas pris que des savants allemands aux nazis à la fin de la seconde guerre mondiale, peut-être d’autres nouvelles méthodes de travail aussi ? Ce n’est pas étonnant de la part des US qui au vu de leur palmarès précédent ont sûrement les moyens de perpétrer de tels actes.
Enfin, tout le monde sur ce forum a certainement dû voir ces rares images à la télévision, il est donc inutile de décrire la scène. Rappelez vous juste que ceux qui sont enfermés dans cet endroit sont qualifiés de terroristes par les Etats-Unis, tout comme les prisonniers de jaules cubaines sont qualifiés de terroristes par le régime Cubain, tout est relatif comme disait Einstein. Mais quelques uns ont tout à fait pu être enfermés par erreur dans un cas comme dans l’autre.

J’espère que ma petite tirade en aura amusé certains, un petit moment de détente ne fait jamais de mal.
Bien à vous

Charles.


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