A Lerma : La grave crise nous y sommes. Ce qui me choque çà n’est pas qu’un fonds de pension prenne 10 ou 15% du capital d’une entreprise mais plutôt qu’il exige un rendement sur capital investi toujours plus haut à en devenir obscène. Car ce "toujours plus" qu’il pompe (son seul mérite est d’avoir des capitaux à investir, il n’apporte rien d’autre) à l’entreprise ce fait notamment au détriment des salariés dont les revenus sont comprimés. Ce sont pourtant bien les salariés (la réflexion et la sueur) qui font, avec les produits, la richesse d’une entreprise. Et quand la machine à cash connait des ratés il ramasse ses billes et va voir ailleurs sans aucun été d’âme.
Mais tout système à ses limites. Notre salarié est aussi consommateur. Et salaires en berne = consommation en berne = croissance en berne. La boucle est bouclée.