@ L’auteur,
"L’autopsie psychologique aurait donc pour fonction de comprendre ce qui a dysfonctionné au sein de la belle mécanique humaine, pour qu’elle n’accroche pas au réel."
Qu’entendez-vous par cette expression "pour qu’elle n’accroche pas au réel." Je pense justement que le suicidaire est trop préoccupé par le réel, jusqu’à l’obsession, incapable de s’en affranchir, pour finalement le fuir au lieu de le combattre.
Cependant, combattre le réel peut aussi devenir tellement épuisant qu’il conduise à le nier une fois pour toutes. "Fight-or-flight", telle est la question.
Concernant l’autopsie d’un suicide, cette démarche semble assez surréaliste, car elle supposerait qu’on puisse retrouver après l’acte les causes qui y ont présidé, et que personne n’a pu détecter avant ; ce serait donc admettre un échec total de la psychologie et de la psychiatrie. Et l’autopsie deviendrait une perte totale de temps, point sur lequel je rejoins votre conclusion.