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En réponse à :


quen_tin 3 avril 2008 13:21

Merci pour ces arguments pertinent. Voici mes réponses :

> l’affirmation qu’elles sont néfastes pour l’économie, sans établir si elles vont croissantes. Il ne recherche pas si combler d’autorité les inégalités ne serait pas encore plus néfaste pour l’économie.

Néfaste non pour l’économie mais pour la société. Si l’on ne considère pas l’économie comme une fin en soit mais comme un moyen parmis d’autre, si on admet qu’il est envisageable de privilégier d’autres objectifs sur l’objectif économique en soit, le problème se pose différemment : la question pertinente devient quel est le bilan social global si l’on comble les inégalités ? et non pas : quel est le bilan économique ?

 

> il les dit causés par le marché, par le jeu de l’exercice par les individus de leur liberté. Il omet de démêler la responsabilité de ces actions individuelles et de celles venues polluer le fonctionnement normal de l’économie.

Je ne partage pas du tout l’idée du marché comme un lieu d’exercice de la liberté des individus, et de la politique comme le lieu de la contrainte de la liberté.

Premièrement parceque la politique est aussi un lieu d’exercice de la liberté de l’homme - elle n’est pas (à priori smiley) réservée à une classe - ainsi que le milieu associatif.

Ensuite et surtout parcequ’en y reflechissant, qui exerce sa liberté sur le marché, sinon celui qui possède le pouvoir économique (par exemple le patron d’un grand groupe industriel ou médiatique), au détriment de celui qui ne l’a pas (par exemple un travailleur isolé) ? D’après moi l’homme politique a beaucoup plus de légitimité dans ce domaine, dans la mesure où il est élu par le peuple.

En tant qu’individu salarié, l’exercice de ma liberté, même au sein de mon entreprise, et à plus forte raison sur le marché mondialisé, me semble vraiment limité. Si les entreprises étaient de petites démocraties et que la participation était généralisée, il en serait bien sûr autrement, mais quelquepart (allez, un peu de provocation) les entreprises sont de petits états totalitaires...

>comment ne pas relever sa contradiction entre le souhait avalisé par lui de maximiser les libertés positives de l’individu, et celui de l’action publique (c’est-à-dire celle de qui ?) visant à combler les inégalités résultant de l’exercice de ces libertés, au lieu de se borner à préserver la liberté et la possibilité pour les individus de déterminer eux-mêmes leur sort.

idem. J’ajoute que combler les inégalités c’est aussi augmenter la liberté positive des individus qui en manque, de par leur pauvreté ou leur statut social. Combler les inégalités c’est favoriser la liberté ! Pour moi, pas de contradiciton donc.

 


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