On peut, selon sa sensibilité, juger abominables les emprunts que le français moderne fait régulièrement à l’anglais.
On peut également penser que ce n’est qu’un juste retour des choses puisque pour leur majorité, ces mots anglais sont eux-mêmes souvent issus de notre propre langue.
Ce qui me gêne, c’est que ces emprunts (« web », « live », « prime time », « blacklist ») ne sont souvent pas faits par nécessité, mais par une sorte de snobisme qui consiste à considérer l’anglais comme une langue « moderne » alors que le français serait désuet.