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Frog007 Frog007 16 avril 2008 14:52

Bon article, mais pas mal d’erreurs :

1/ certains syndicats de police ont déjà réagi (cité plus haut)

2/ Le logiciel ardoise n’est pas qu’un "outil de procédure" comme vous le présentez, mais aussi et surtout un outil statistique. Vous ne faites qu’effleurer en une phrase le sujet [il est vrai également qu’Ardoise permet aux chefs de services d’établir des statistiques.], qui est pourtant important. Une preuve ? Alors que la partie "traitement de texte" est truffée de bug, la partie "statistique" elle, fonctionne a merveille. Pour faire court les flics vont être fliqués :)

3/ Les différents bugs de la partie "traitement de texte" ont reporté la mise en place du logiciel qui devait absolument être en fin d’année 2007, devant les difficultés elle a été reportée début 2008, et, maintenant juin 2008. Et quant on sait que les simples mises à jour de la plateforme d’où ardoise va etre lancée fonctionnent une fois sur deux, on commence a douter de l’éradication des bugs.

A la fin de votre article j’ai eu une sensation de malaise : êtes vous aussi "neutre" que vous le laisser penser ?

Je relève deux choses :

  • La grossière erreur de faire croire que la police n’a pas trouvé d’autre moyen que le LRP pour établir ses procédures. (OpenOffice vous connaissez ?)
  • Le long paragraphe sur le fichage, permet sans doute de voir que vous en connaissez long sur le fonctionnement interne de la police, mais vous omettez (consciemment ou non) pas mal de points. Un exemple il y aura bien des fichiers, pour sortir vos fameuses statistiques il faut s’appuyer sur des "bases".

Enfin, Je vous rappel que les droits et obligations des fonctionnaires d’État sont gérés par la Loi n° 83-634 du 13 juillet 1983 dans laquelle la notion de « devoir de réserve » n’existe pas...

Pour votre information le « titre II du statut général des fonctionnaires de l’État et des Collectivité locales » - Loi n° 84-16 du 11 janvier 1984 - qui porte sur les « dispositions statutaires » des fonctionnaires ne fait nulle part mention d’un quelconque « devoir de réserve »...

Nous trouvons bien une mention à un « secret professionnel » [article 26 de la loi 83-634) qui dit ceci :

« Les fonctionnaires sont tenus au secret professionnel dans le cadre des règles instituées dans le code pénal. Les fonctionnaires doivent faire preuve de discrétion professionnelle pour tous les faits, informations ou documents dont ils ont connaissance dans l’exercice ou à l’occasion de l’exercice de leurs fonctions. En dehors des cas expressément prévus par la réglementation en vigueur, notamment en matière de liberté d’accès aux documents administratifs, les fonctionnaires ne peuvent être déliés de cette obligation de discrétion professionnelle que par décision expresse de l’autorité dont ils dépendent. »

Autrement dit, si dans l’exercice de ses fonctions, le policier est amené à avoir connaissance d’éléments d’informations d’ordre privé ou confidentiel, il est tenu de ne pas en faire état publiquement. Mais il n’existe aucune règle administrative empêchant un fonctionnaire de l’État de participer, en dehors de son temps de service, à une manifestation publique, de signer une pétition, de s’engager dans un débat... d’autant plus d’ailleurs, si ces manifestations ont pour objectif une amélioration ou un maintien des conditions du bon exercice du service public  !

Si vous voulez être impartial, puisqu’apparemment vous en connaissez long sur le sujet et que vous oubliez votre "devoir de réserve" allez jusqu’au bout et donnez tous les éléments qu’ils soient a charge ou a décharge.


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