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Lisa SION 2 Lisa SION 10 juin 2008 09:12

 

"...Je pense que dans la mesure où vous ne l’avez pas vue, vous devriez vous taire. ..."

J’avais déjà remarqué, qu’en présence d’un artiste, dont l’oeuvre n’est pas clairement explicite, même si celui-çi vous demande à quoi cela vous fait penser, vous coupe très vite la parole avant que vous n’ayez pu finir de lui expliquer votre point de vue, ou la vision que vous suggére l’oeuvre. L’artiste contemporain est clairement suspendu, non pas à l’image qui se révèle à vous, mais à sa propre vision qu’il va s’empresser de vous décrire de la façon la plus complexe et développée, tellement il est obligé de justifier la profondeur et la sophistication de sa pensée motrice...

"...Ce serait un minimum d’honnêteté. J’ai plus de respect pour les gens qui y sont allés et en disent du mal,..."

Vous n’aurez, au final, de respect qu’envers celui qui voudra bien vous acheter votre oeuvre, vous permettant par là de certifier votre cote auprés du ghotta de l’artisme contanpourdeux, et le soulageant de défiscalisation susceptible de réduire d’autant sa facture en impôt, sans compter sur le blanchiment d’argent douteux qui résulte d’une spéculation curieusement axée sur le monde souvent vide de l’art moderne...

"...ce qui est leur droit le plus strict, que pour quelqu’un comme vous qui diffame quelque chose qu’il ne connaît pas et invente ce qu’il n’a pas vu. ..."

Vous apportez peu d’écoute à ceux qui ont pourtant pris le temps de lire l’article...

"...D’accord avec Marine pour considérer qu’un artiste à l’obligation pédagogique d’éclairer son spectateur et de l’aider à le comprendre..."

Ce n’est pas l’artiste que l’on vient essayer de comprendre mais son oeuvre et paradoxalement, plus elle est minimale, plus celui-çi mettra de temps à la décrire... ?

Mais la contrepartie qui concerne le spectateur est un minimum d’honnêteté et d’ouverture d’esprit que vous n’avez pas, Docdory..."

Le malhonnète n’est pas celui qui refuse de voir autre chose qu’une tôle suspendue, fût-elle de quatre vingt tonnes, mais l’embrouilleur qui lui attribue un sens profond et caché au point d’avoir à repeindre le vide dont elle est faite, et le spéculateur qui va l’acheter un million d’euros...

Et tous ces mots sont des accusations impératives.

 


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