La vérité est que la construction de cette Europe des marchands et des spéculateurs qui se fait sous nos yeux à marche forcée, implique des abandons de souveraineté. Et que ces abandons ne peuvent se faire qu’avec l’accord des peuples souverains.
Il y a deux façons de contourner cet obstacle : faire un référendum en espérant que le peuple s’y laissera prendre – comme en Espagne -, ou passer en force en espérant que le peuple se laissera faire – comme en France.
La première chose que les peuples attendent de l’UE c’est une protection : la principale protection serait une harmonisation fiscale. Or les dirigeants de l’UE font tout pour l’éviter. L’on sait que le capitalisme fait flèches de tout bois : nul doute que ce non irlandais sera prétexte à ne pas faire cette harmonisation fiscale.